L’histoire

Regard espiègle, cheveux noirs en bataille, Mowgli est un petit garçon qui a grandi dans la jungle parmi les loups. La louve Raksha l’a toujours protégé et couvert d’affection, comme si c’était son propre enfant. Mais un jour arrive Shere Khan, un tigre impitoyable. Il hait les humains : à cause d’eux, il a perdu un œil. Il exige la mort de Mowgli, qu’il considère comme une menace. Le petit d’homme (c’est le surnom que lui ont donné les animaux) doit alors quitter ses amis afin de gagner le village des humains. Entre un serpent rusé et des singes kidnappeurs, le danger est partout pour Mowgli. Heureusement que la panthère Bagheera et l’ours Baloo veilleront sur lui durant son périple…

L’avis d’1jour1actu

Peu de surprises à attendre du côté de l’histoire : à quelques détails près, elle reste très proche de celle du dessin animé sorti en 1967. On y entend même la fameuse chanson de Baloo, cet hymne au bonheur intitulé “Il en faut peu pour être heureux”. En revanche, l’ambiance générale du film se veut bien plus sombre, plus inquiétante. Plus proche, en somme, du recueil de nouvelles de Rudyard Kipling, dont il est adapté.
La bagarre entre Bagheera et Shere Khan est impressionnante. De même que le gigantopithèque, un singe immense, une sorte de yéti de la jungle qui enlèvera notre héros. Les animaux (tous créés par ordinateur) paraissent si réalistes qu’ils voleraient presque la vedette à l’adorable Mowgli. Le réalisateur donne du souffle à son aventure et immerge le spectateur dans une jungle splendide, verdoyante, où les branches des arbres s’entremêlent et s’étendent à l’infini. Les paysages sont magnifiques, le voyage « intérieur » de Mowgli aussi. Le film parle du passage de l’enfance à l’âge adulte, de la perte de l’innocence. Le jeune garçon apprendra de chacun de ses compagnons : de Baloo, la fantaisie et la légèreté, de Bagheera, l’honnêteté et le sens des responsabilités, et de la louve Raksha, la solidarité et l’importance de rester soudés.
Mowgli n’est toutefois pas un animal, il ne pourra jamais aller contre sa nature : il doit davantage miser sur la ruse que sur la force pour survivre dans la jungle. En témoigne l’incroyable scène finale, pleine de suspense, clou d’un spectacle où se conjuguent joliment aventures et magie.

Laurent Djian

Retrouve d’autres images du film :


 
Et voici la bande-annonce du film :