L’histoire

Belle, qui habite dans un petit village, mène une vie un peu trop tranquille à son goût. Passionnée par les livres, elle rêve de parcourir le monde. Elle rêve d’amour, également. Elle voudrait un homme gentil et cultivé, pas comme le prétentieux Gaston qui lui tourne autour et qui se croit irrésistible. Un jour, l’existence de Belle va être chamboulée. Mais pas comme elle l’avait espéré…
Son père, un artiste, tarde à rentrer de voyage. Partant à sa recherche, elle arrive dans un immense château, très sombre, où une bête effrayante, avec une crinière et des cornes, le retient prisonnier. La jeune fille propose alors de prendre la place de son père. Marché conclu. Belle va désormais devoir habiter auprès de ce monstre hideux dont elle ignore le secret. Il s’agit en fait d’un prince à qui, il y a fort longtemps, une sorcière a jeté un sort. Pour retrouver son apparence humaine, il devra aimer et être aimé en retour…

L’avis d’1jour1actu

Il existe de nombreux films adaptés de La Belle et la Bête, publié en 1740. Deux d’entre eux sont devenus des classiques.Le premier, sombre et poétique, a été réalisé en 1946, en noir et blanc, par Jean Cocteau. L’autre a été conçu par les Studios Disney, en 1992 : ce dessin animé est plus léger et fantaisiste.

Au niveau du style, cette nouvelle version, également issue des Studios Disney, se situe entre les deux. Les scènes entre le monstre et la jeune Belle (jouée par Emma Watson, la Hermione de Harry Potter) dans le château paraissent à la fois majestueuses et inquiétantes. Quant à l’attaque des loups la nuit, elle est impressionnante.

Tout le reste, en revanche, tient du pur conte de fées. Ponctué par de nombreuses chansons, le film est magique, coloré. C’est un immense bonheur pour les yeux. Même les bougeoirs, les lampes et les théières dansent et chantent (en fait, ce sont les serviteurs du prince, que la sorcière a transformé en objets). En plus d’émerveiller le spectateur, de le faire rêver, ce divertissement l’invite à réfléchir sur ce qu’est la beauté : la seule qui importe vraiment est la beauté intérieure, celle de l’âme et du cœur.

Par Laurent Djian