L’histoire de Boule et Bill 2

Papa, maman, Boule et son chien Bill mènent une vie heureuse. Trop heureuse ? Oui, c’est du moins ce que prétend soudain le père, auteur de bande dessiné. Il espère qu’en se disputant plus souvent avec sa famille, il retrouvera l’inspiration pour écrire des histoires. Boule, de son côté, ne supporte pas le nouvel élève de son école, le roi des frimeurs…

L’avis d’1jour1actu

Comme le premier film adapté des aventures de Boule & Bill, cette suite reste très proche de la BD originale. Bill, ce coquin de cocker, va commettre de grosses bêtises, et les idées farfelues du père entraînent des situations inattendues. Seul reproche : on devine parfois ce qu’il va se passer dans la scène suivante. On s’amuse quand même, malgré un rythme un peu lent, et on s’attache aux personnages. À Boule, surtout, qui n’ose pas déclarer sa flamme à la plus jolie fille de sa classe. Il comprendra aussi, grâce au nouveau, qu’il ne faut pas juger trop vite ceux que l’on ne connaît pas. Et que si certains enfants se mettent trop en avant, c’est peut-être parce qu’ils sont malheureux et qu’ils cachent une blessure. La fin est aussi délirante qu’émouvante.

 

L’histoire de La Jeune Fille et son aigle

Depuis son enfance, Aisholpan aide son père à entraîner les aigles, un animal sacré en Mongolie. À 13 ans, elle décide d’en adopter un. Elle escalade elle-même les montagnes pour l’attraper directement dans son nid, alors qu’il est encore tout jeune et que la maman rapace vole au-dessus d’elle…

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Quel tempérament, cette Aisholpan ! Elle n’a peur de rien. Ni de parcourir des kilomètres dans un froid glacial, à cheval, son aigle sur le poignet, afin de chasser le renard. Ni d’être la première fille à participer à un concours de dressage d’aigle, une tradition jusqu’alors réservée aux hommes. À travers son portrait, ce documentaire dit que les filles devraient bénéficier des mêmes droits que les hommes, partout dans le monde. Il nous entraîne aussi dans un pays asiatique méconnu, la Mongolie. On y découvre ses coutumes nomades, on s’émerveille devant la beauté des montagnes et ses vastes espaces. Un film passionnant, mais aussi un peu lent, qui s’adresse aux plus âgés d’entre vous.

Laurent Djian