Le soleil tape fort ce samedi 9 juillet à Albi, dans le Sud de la France. Seul sur scène, Vianney tapote sur le caisson de sa guitare pour donner le rythme. Le chanteur assure le spectacle, danse avec sa guitare et captive ses plus jeunes spectateurs.
Fanny, Jules, Camille et Mathias, quatre lecteurs d’1jour1actu, sont venus s’installer deux heures avant le concert ! Fanny, 13 ans, n’est venue que pour lui : “Il est beau, il chante bien, il est simple, ses textes sont très touchants. Je suis très émue de le voir en vrai !”
Camille, 8 ans, a découvert Vianney, grâce sa maman, à la radio : “Je connais la chanson ‘Pas là’ par cœur, je l’écoute souvent.”
Jules, 8 ans, est au premier rang. Au son de “On est bien comme ça”, un grand sourire se lit sur ses lèvres : “C’est trop bien, j’adore le son de sa guitare, je m’en souviendrai longtemps.”
Mais au fait, il en pense quoi, Vianney, de son public ? 1jour1actu lui a posé la question :

1jour1actu : T’attendais-tu à avoir un public aussi jeune ?

Vianney : Je ne m’attendais à rien, mais je ne suis pas surpris. Mes chansons ont un côté assez naïf, et ça me plaît de voir un public familial. J’adore surtout l’idée que des enfants puissent être marqués par mes concerts. Certains me disent que je suis le premier concert de leur vie, ça me touche énormément !

1jour1actu : Quel enfant étais-tu ? Rêvais-tu d’être musicien ?

Vianney : Non, je ne rêvais pas d’être musicien. Mes parents racontent que je rêvais d’être très riche pour acheter une Porsche et donner mon argent aux pauvres. J’ai commencé la guitare à 12 ans, mon papa, chanteur et guitariste, m’a fait écouter beaucoup de chansons françaises. J’étais plus naïf et rêveur que les autres enfants. À l’école, je jouais plutôt au chef.

1jour1actu : Qu’est-ce qui t’inspire pour écrire tes chansons ?

Vianney : Ce sont souvent des histoires un peu malheureuses, des constats sur la société pas toujours drôles. J’aime transformer ces événements en quelque chose de lumineux, de plus beau. Mes chansons sont optimistes et positives.

1jour1actu : Tu as fait plusieurs longs voyages, seul sur ton vélo, tu as traversé la France sur un scooter électrique. Tu es un vrai sportif ou tu aimes les défis ?

Vianney : J’ai toujours fait du sport pour m’amuser. Faire du vélo m’amuse aussi. Je ne fais pas de vélo pendant l’année, mais quand je décide d’aller à Stockholm à vélo, ça marche ! C’est dans la tête que ça se passe. Tout le monde peut le faire.

1jour1actu : Quel est ton meilleur souvenir de ces voyages ?

Vianney : En Suède, je me suis retrouvé dans un coin perdu, j’avais très faim, très froid. Je cherchais un endroit pour faire sécher ma tente et dormir. J’ai frappé à une porte dans un petit village, et je me suis retrouvé dans une famille française qui vivait avec vingt-deux chiens ! J’ai passé deux jours à observer ces chiens et à jouer avec eux.

1jour1actu : Comment vis-tu ton succès, si rapide ?

Vianney : Super bien, parce que je suis entouré de gens normaux et sympas. Je travaille avec un label indépendant, qui a une vision de la musique très saine, très simple, c’est très familial. Je me raccroche beaucoup à ça. Je ne me lasse pas d’entendre le public reprendre mes chansons en concert, c’est mortel !
 
Après le concert, Mathias, 10 ans, est encore sous le charme : “Ses chansons sont drôles et il fait des blagues. Il nous demandait tout le temps si on allait bien, ça me faisait rigoler. Il nous faisait chanter avec lui, j’aurais bien aimé qu’il chante plus longtemps !”
Vianney est en tournée dans toute la France, cet été. Disque : “Idées blanches (Tôt ou Tard)”.

Ariane Mélazzini-Déjean