Le numéro d’1jour1actu qui paraît aujourd’hui t’aide à comprendre ce qu’est la liberté d’expression. En France, la liberté d’expression est un droit inscrit dans la Constitution de notre pays. Cette liberté est fragile, nous l’avons bien vu lors de l’attentat contre Charlie hebdo. Pour bien la défendre, il faut mieux la connaître.





 
Si nous avons tous le droit de penser, de dire, d’écrire ce que nous voulons, nous devons le faire dans le respect des autres. Différentes lois ont en effet été écrites pour définir les limites de la liberté d’expression. Les juges appliquent ensuite ces lois. Car, en public, certains propos ne sont plus des opinions, mais des délits punis par la loi. Quand on donne son opinion en classe, au travail, sur un site Internet ou même dans la rue, on ne peut pas :
• Utiliser des injures contre quelqu’un parce qu’il est étranger, de couleur, d’une autre religion ou tout simplement parce qu’on est pas d’accord avec ses idées ou sa façon de vivre.
 

 

 
• Traiter différemment ou isoler quelqu’un à cause de son sexe, de sa couleur de peau d’un handicap, ou même de ses choix de vie.

 
• Dire ou écrire des choses fausses sur quelqu’un pour salir sa réputation et son honneur.


 
• Utiliser des photos sans autorisation d’une personne dans une situation dégradante ou prise sans quelle le sache, pour lui faire du mal.

 
• Menacer quelqu’un parce qu’il ou elle est étrangère, de couleur, d’une autre religion ou tout simplement parce qu’on est pas d’accord avec ses idées ou sa façon de vivre.
https://vimeo.com/117782327

 
• Réinventer l’histoire et dire que certains événements historiques, comme les crimes contre l’humanité, n’ont pas eu lieu.



 
• Défendre le terrorisme ou dire du bien des terroristes et de leurs actes.

Pour aller plus loin

Les plus grands d’entre vous pourront lire le livre du journaliste Daniel Schneidermann « Liberté d’expression : a-t-on le droit de tout dire ? », qui explique avec des mots et des exemples simples cette valeur et ses limites. (Éd. La Ville Brûle).

Daniel Schneidermann

(© La Ville Brûle)