Comment le tueur a-t-il agi ?

Dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 juin, un couple de policiers, habitant à Magnanville, près de Paris, a été assassiné. En début de soirée, un homme armé attendait devant l’entrée de leur maison. Il a attendu que le mari, policier, rentre de son travail, pour l’assassiner. Le tueur est ensuite entré dans la maison pour tuer son épouse, elle aussi membre de la police.
L’homme était commissaire et son épouse secrétaire au sein des services administratifs de la police. Ils ont été tués à cause de leur métier, parce qu’ils étaient policiers.

Comment s’est déroulé l’assaut ?

Les voisins, alertés par le bruit ont appelé la police. Une équipe du RAID (voir mot du jour), est rapidement arrivée sur place alors que le tueur, Larossi Aballa, s’était réfugié à l’intérieur de la maison. Les policiers du RAID l’ont finalement abattu, parce qu’il refusait de se rendre.
À l’intérieur de la maison, les policiers ont pu secourir le petit garçon du couple, âgé de 3 ans. Il n’est heureusement pas blessé mais est bien sûr très choqué. Il a été confié à ses grands-parents.

Qui est le tueur ?

Le tueur s’appelle Larossi Aballa, il a 25 ans et est de nationalité française. Pendant l’assaut du RAID, il a affirmé avoir agi pour le compte de l’organisation État islamique. Larossi Aballa avait déjà été condamné par la justice et était connu de la police pour être proche de groupes terroristes comme l’ État islamique. Peu après, l’organisation État islamique, elle-même, a revendiqué ces deux assassinats. Une attaque qui fait suite à la fusillade qui a causé la mort de 49 personnes à Orlando, aux États-Unis.
L’enquête va être menée par le parquet antiterroriste, spécialisé dans ce type d’affaire.

Que va-t-il se passer maintenant ?

La France est sous la menace du terrorisme depuis de longs mois maintenant. L’assassinat des deux policiers dans la nuit de lundi à mardi a choqué les responsables politiques et les Français en général. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve a notamment déclaré qu’ « aucun d’entre nous ne devrait mourir en raison de ce qu’il est ».
Le ministère de l’Intérieur a d’ailleurs annoncé la mise en berne des drapeaux présents dans tous ses bâtiments et la tenue d’une minute de silence dans tous ses services aujourd’hui à midi.