Barricades

Samedi, un commando d’une centaine d’hommes armés a envahi les principaux bâtiments officiels situés à Sloviansk, une ville à l’est de l’Ukraine. Ces hommes ont érigé des barricades, puis ils ont déployé le drapeau russe signifiant par là que Sloviansk, et toutes les régions situées à l’est de l’Ukraine, devaient devenir russes.

Ripostes

L’armée ukrainienne, qui avait ordonné au commando pro-russe de déposer les armes et d’évacuer les bâtiments occupés, n’a pas été obéie. Elle est alors intervenue dimanche. Il y a eu un mort et cinq blessés dans ses rangs. Il y aurait aussi des morts du côté des pro-russes.

 La Russie, complice ?

Personne ne sait jusqu’où cette escalade de la violence peut aller. La Russie s’est déjà emparée de la Crimée, une autre région située elle aussi à l’est de l’Ukraine. Aujourd’hui, tout laisse penser qu’elle se cache derrière les commandos qui font parler d’eux à Sloviansk, mais aussi dans d’autres villes d’Ukraine : ils sont trop bien armés et organisés pour ne pas penser que la Russie est derrière eux et les encourage.

Quel avenir pour l’Ukraine ?

Le président Vladimir Poutine a toujours dit qu’il soutiendrait les Ukrainiens qui veulent devenir russes. Ce week-end, il a massé plus de 400 000 hommes à la frontière russo-ukrainienne. Est-ce un signe qu’il veut accélérer la mise en morceaux de l’Ukraine ?