(© D.R.)

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1jour1actu : À quel âge avez-vous commencé à grimper ?

Catherine : À 13 ans, mes parents m’ont inscrite dans un club d’escalade. C’est devenu une passion. Parfois, sans leur dire, je partais dans les Alpes escalader les montagnes, alors qu’ils me croyaient dans mon club de Fontainebleau en train de m’entraîner.

Qu’aimez-vous tant, dans ce sport ?

Catherine : Pour moi, c’est un jeu ! Il faut arriver à trouver le bon cheminement, savoir où poser ses pieds, où poser ses mains… Je m’amuse avec la paroi comme un enfant quand il joue !

On grimpe maintenant beaucoup, en intérieur, le long de murs d’escalade.

Catherine : Je trouve ça très adapté à la vie en ville. Mais il faut de temps en temps sortir, s’entraîner sur de vraies parois. D’abord, parce que ça fait du bien. On respire. Et puis, il est bon de s’entraîner sur les rochers, car c’est plus difficile que les murs d’escalade. Si on ne le fait pas progressivement, on risque d’être découragé ensuite.

Pourquoi recommandez-vous l’escalade aux enfants et aux ados ?

Catherine : Parce que chacun peut grimper, quelles que soient sa taille et sa force. Tout le monde peut s’exprimer et choisir la voie qui lui convient : il y en a de très difficiles et de très faciles. Et puis, il n’y a pas de compétition, dans l’escalade. C’est fraternel.

Quelle qualité faut-il avoir pour grimper ?

Catherine : Il ne faut pas spécialement de la force. Par contre, il faut être bien posé sur ses pieds. Rien ne sert de tirer sur les bras.

Il faut aussi être concentré, non ?

Catherine : La concentration, ça s’apprend. Mais c’est sûr, qu’il faut être concentré. Et c’est super ! Ça vide complètement la tête.

Vous n’êtes pas qu’une championne d’escalade. Vous êtes aussi une brillante alpiniste. C’est quoi, la différence ?

Catherine : Dans les deux sports, il faut grimper. Mais on ne peut pas improviser une ascension comme on improvise une sortie en escalade. C’est beaucoup plus long, et l’équipement est beaucoup plus lourd.

Y a-t-il des montagnes qui n’ont jamais été gravies ?

Catherine : Oui, plein ! Il reste des tas de montagnes à explorer. Le monde est plein d’endroits où l’homme n’a jamais mis les pieds.
 
Renseignements : www.pioletsdor.com