Chaque jour, en Afrique, 100 éléphants sont tués, pour leurs défenses ou leur viande. Ce braconnage (voir mot du jour) est pourtant interdit par la loi. Mais cette activité rapporte beaucoup d’argent. L’ivoire se revend très cher, notamment en Asie, pour fabriquer des bijoux et toutes sortes d’objets, très appréciés dans ces pays.
L’Union internationale pour la conservation de la nature a récemment publié, comme chaque année, sa liste des animaux en danger. Cette liste dresse l’inventaire le plus complet et le plus actuel sur l’état de conservation des animaux. Dans cette liste, le pachyderme est classé espèce « vulnérable ». Alors pour sauver l’animal de la disparition, les associations comme le WWF, souhaitent interdire le commerce de l’ivoire dans le monde entier !

Des petits pas pour préserver les éléphants

Mais il y a un problème, les pays africains ne s’entendent pas tous sur la façon de protéger les éléphants. Par exemple le Zimbabwe, lui, est favorable au commerce de l’ivoire, parce qu’autoriser sa vente permet de mieux surveiller la population des éléphants et de mieux les protéger. Ces désaccords politiques profitent évidemment aux braconniers : qui peuvent ainsi continuer leurs activités illicites.
Mais il y a déjà une première victoire pour les défenseurs des éléphants : la Namibie et le Zimbabwe n’ont plus le droit de vendre leurs réserves d’ivoire à l’étranger. Toutefois, seul un engagement commun entre tous les pays africains permettra d’arrêter le braconnage.
En attendant, l’éléphant tenterait de se protéger par ses propres moyens ! C’est ce que révèle « Save the elephant », une association de protection des pachydermes basée au Kenya. Elle a étudié leurs comportements et leurs déplacements et a constaté que les éléphants sont capables de reconnaître les zones sûres pour eux et qu’ils restent désormais près des gardes forestiers dans les parcs naturels. Ouf, enfin une info positive !

Alice Tixier