Chaque année, des millions de tonnes de déchets finissent dans la mer : c’est l’équivalent d’un camion-poubelle qui est jeté dans l’océan chaque minute.
C’est un véritable problème pour la planète. Car ces déchets, principalement en plastique, se retrouvent partout : dans les rivières, sur les plages, au fond des océans, etc. Et tuent des millions d’animaux qui les confondent avec de la nourriture. Si rien n’est fait, en 2050, il y aura plus de plastique que de poisson dans les océans *.
Alors, pour empêcher de polluer davantage la mer, la Commission européenne vient de proposer de nouvelles règles à appliquer dans tous les pays européens d’ici 2019. Comme l’interdiction de certains objets en plastique, par exemple. Ainsi, les couverts, les assiettes, les pailles, les touillettes, et même les tiges pour tenir les ballons gonflables et les bâtonnets de Coton-Tige ne seront plus vendus.

Pourquoi ces objets en particulier ?

Parce que ces objets en plastique ne sont, pour la plupart, utilisés qu’une seule fois avant d’être jetés. Et chaque jour, on en utilise des milliards à travers le monde et ils ne sont pas ou peu recyclables.
Ce sont aussi les objets en plastique que l’on retrouve le plus sur la plage et dans la mer. Car, très légers, ils s’envolent facilement et peuvent alors être dispersés dans la nature, ou même parfois oubliés. Or, même s’ils sont petits, ces objets mettent des centaines d’années à disparaître.
Mais, avec cette nouvelle règle, cela ne veut pas dire que ces objets n’existeront plus : ils seront alors fabriqués à partir de matériaux recyclables, comme du carton rigide, qui polluent moins et qui mettent beaucoup moins de temps à disparaître.

Et les bouteilles en plastique ?

Les bouteilles en plastique font aussi partie des 10 objets que l’on retrouve le plus dans l’océan. Mais interdire leur fabrication est très compliqué.
Alors, la Commission européenne propose de mettre en place des consignes : on pourra déposer les bouteilles dans des points de collecte (au magasin, par exemple), pour les échanger contre quelques centimes d’euros. Et ainsi nous dissuader de les laisser dans la nature. Des consignes existent déjà dans certains pays, comme en Allemagne ou en Belgique.
 

* Selon la Commission européenne.