L’histoire

Depuis des années, Drac le vampire, propriétaire de l’hôtel Transylvanie, s’occupe du confort de ses clients. Mais, à force de penser aux autres, il en oublie de penser à lui.
Aujourd’hui, il se sent fatigué, il a besoin de souffler un peu. Sa fille, Mavis, lui propose alors de partir en croisière – une croisière réservée aux monstres – avec toute la famille. Au programme ? Matchs de volley, excursions dans des lieux exotiques, bronzette au clair de lune, etc. Les vacances débutent d’autant plus merveilleusement que Drac tombe sous le charme de la capitaine du navire, Ericka. Il ne se doute hélas pas qu’elle appartient à la lignée Van Helsing, un impitoyable chasseur de vampires…

L’avis d’1jour1actu

Bien souvent, les numéros 3 ou 4 d’une saga sont moins intéressants. Ils se contentent de recopier les premiers et d’utiliser la même recette. En changeant de décor, c’est-à-dire en quittant l’hôtel Transylvanie, ce 3e volet évite habilement ce piège.
Direction l’océan, la cité perdue de l’Atlantide, le triangle des Bermudes et d’autres endroits que l’on découvre avec étonnement. De nouveaux personnages font aussi leur apparition. Notre préféré ? Tinkles, un chiot de la taille d’un éléphant. Il est vraiment hilarant, surtout quand le petit-fils de Drac le déguise en monstre afin qu’il puisse monter avec eux sur le bateau.
Autre point fort de cette histoire : dans les épisodes précédents, le vampire surveillait les amours de sa fille ; cette fois, c’est l’inverse, c’est Mavis qui n’apprécie pas de voir son père amoureux d’une femme. Et c’est très drôle. Le film se termine par un karaoké géant, par une séquence musicale totalement délirante et d’autant plus géniale qu’elle délivre un joyeux message de tolérance : que l’on ait la peau verte ou rose, ou même que l’on soit invisible, on est tous égaux. Et on doit tous se respecter.

Laurent Djian