Ce mercredi matin, dans le gymnase du commissariat de Toulouse, des ateliers destinés aux enfants ont remplacé les bancs de musculation des policiers. Intrigués, un petit groupe d’élèves de l’école André-Daste à Toulouse s’amassent rapidement devant la table de Christophe : “Police technique et scientifique”, peut-on lire sur sa veste.

Rencontres de la sécurité

Pour Christophe, l’agent de la police scientifique : « Les empreintes digitales sont les meilleures preuves possibles. Car elles sont uniques. Sur terre, aucun individu n’a les mêmes empreintes qu’un autre, pas même les vrais jumeaux ! » (© D. Gizard)

Police scientifique : à la recherche des empreintes…

« Dans la police, mon métier est de relever les identités des personnes qui ont commis un délit,leur explique le policier. D’abord, au commissariat, je collecte les empreintes digitales, c’est-à-dire les empreintes des doigts des personnes qui ont été arrêtées. Je me déplace aussi sur les lieux où il y a eu une infraction, un cambriolage par exemple. Là, je relève toutes les traces que le coupable a laissées, pour ensuite l’identifier. »
Le policier montre aux CM2 comment relever des empreintes sur de la vaisselle. Il y dépose de la poudre magnétique noire, grâce à un pinceau. Cette poudre se colle aux empreintes pour les rendre visibles : magique !

À la découverte d’une scène de crime… reconstituée !

Plus loin, un autre groupe assiste, lui, à la reconstitution d’une scène de crime. La zone du crime est délimitée par un ruban jaune « pour empêcher que d’autres personnes que les policiers marchent sur le lieu du crime et détruisent les preuves », explique l’un des policiers. Il montre aux enfants les combinaisons blanches, les masques et les gants que les policiers portent lorsqu’ils enquêtent : « Il ne faut pas risquer de faire tomber un cheveu ou de laisser nos empreintes. La scène de crime serait alors polluée, et il serait encore plus difficile de découvrir le coupable ! »

Rencontres de la sécurité

Gant, masque, loupe… Les CM2 de l’école André-Daste à Toulouse ont pu se mettre dans la peau des policiers de la police scientifique, le temps d’une matinée. (© D. Gizard)

Les chiens, fidèles adjoints des policiers

Puis tous les CM2 se réunissent au milieu de la cour du commissariat : un policier pas comme les autres les attend pour une démonstration… « Voici Jocker, un chien malinois de 5 ans. À Toulouse, la police travaille avec 10 chiens, explique un policier de la brigade canine. Ils ont des fonctions différentes : il y a des chiens qui recherchent les explosifs, d’autres sont utilisés pour attaquer les individus très dangereux, etc. »
Jocker, lui, est entraîné pour rechercher les produits illicites, comme la drogue. Le policier cache alors un faux colis de drogue dans une brique. Moins de 5 minutes plus tard, grâce à son flair, Jocker le trouve et le rapporte à son maître… sous les applaudissements des CM2, admiratifs du travail de ce policier à quatre pattes !

Rencontres de la sécurité

Jocker rapporte à son maître le faux colis de drogue. Quand il ne travaille pas, ce chien policier vit avec les autres chiens de la brigade canine, dans un chenil, près du commissariat. (© D. Gizard)

Dakota Gizard