voltige équestre

(© V. Gire/Milan presse)

Faustine, 14 ans, voltigeuse depuis l’âge de 11 ans

« Je fais de l’équitation depuis que je suis petite. Mais un jour, en colonie de vacances, j’ai participé à une initiation à la voltige, et ça m’a donné envie d’en faire. C’est un sport qui mélange tout ce que j’aime : la danse, la gym, la souplesse, la relation avec le cheval… Il faut beaucoup de complicité avec son cheval, car on se laisse porter par lui. Si on tombe, on se fait rarement mal, car le sable par terre amortit le choc. »
 
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(© V. Gire/Milan presse)

Noé, 11 ans, voltigeur depuis l’âge de 6 ans

« J’ai démarré l’équitation à l’âge de 2 ans, dans le club équestre que dirige mon père. Mais, très vite, j’ai eu envie d’essayer la voltige. Ça demande de faire une grande confiance au cheval, et aussi au longeur, qui guide le cheval et lui donne la bonne vitesse. Il y a un lien très fort avec le cheval : on est obligé de s’adapter à tous ses mouvements, car on n’a pas de selle ni d’étriers pour se tenir sur son dos. »
 
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voltige équestre

(© V. Gire/Milan presse)

Anouk Dory, l’entraîneuse de Faustine

« Pour ce sport, il faut beaucoup de souplesse. Je demande d’ailleurs à mes élèves de faire une heure de gym par semaine, en plus des entraînements de voltige. Mais le plus important, c’est la relation avec le cheval : sans cheval, pas de voltige ! Ce sont les voltigeurs qui le brossent et le préparent, et ils s’échauffent en courant à côté de lui, pour se mettre à son rythme.
Ce sport apprend l’esprit d’équipe, contrairement à l’équitation traditionnelle, où l’on est tout seul sur son cheval. Et en plus, il a un côté artistique qui met des étoiles dans les yeux ! »

voltige équestre

Chez les voltigeurs de haut niveau, comme ici avec l’équipe de France, les figures sont souvent très spectaculaires ! (© Photolesgarennes)


 
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(© FFE)

François Athimon, conseiller technique à la Fédération française d’équitation

« Le principal intérêt de ce sport, c’est qu’on utilise l’énergie du cheval pour réaliser le plus beau mouvement possible. On pourrait le comparer à un sport de glisse, comme le surf : le cheval, c’est la vague ! D’ailleurs, dans les concours, un quart de la note est attribué au cheval.
Le cheval est dirigé par un longeur, qui fait lui aussi partie de l’équipe. Il doit connaître par cœur la chorégraphie des voltigeurs, pour guider le cheval à la bonne allure, au bon moment.

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Fabian et Anna, deux jeunes voltigeurs allemands, lors de la Coupe du monde 2018. (© Photolesgarennes)


C’est un sport qui peut se démarrer très tôt, dès 4 ou 5 ans. Pas besoin d’avoir fait de l’équitation avant ! En Allemagne, par exemple, on démarre l’équitation par la voltige. C’est pour cela que les Allemands sont très forts dans ce sport. Mais en France aussi de plus en plus de clubs équestres proposent des ateliers de voltige, car cela donne de l’équilibre aux apprentis cavaliers, et cela leur apprend à faire confiance au cheval. »
 
 

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