Des journées seules… mais pas tout à fait

La mère de Joséphine est médecin généraliste : elle doit continuer à travailler dans son cabinet, tout près de la maison. Le père de Joséphine est à l’étranger. Alors elle reste seule une partie de la journée. « Ma maman travaille tous les jours. Sauf le mercredi parce qu’elle a une interne qui la remplace. Mon papa est en mission humanitaire à Madagascar. Il est professeur de physique. Moi, j’ai une liste avec les numéros de téléphone de plein de personnes de la famille. Si je m’ennuie ou si j’ai un problème, je les appelle. » En cas d’urgence, Joséphine peut aussi compter sur sa voisine de l’immeuble d’à côté.

Les devoirs à la maison, ça ne manque pas !

(© Famille Priarollo.)


Le collège de Joséphine est très organisé, et les élèves n’ont pas le temps de s’ennuyer. « J’ai un emploi du temps pour chaque semaine. Je commence à 9 heures et je finis à 17 heures tous les jours. Le matin, j’ai un quart d’heure de pause. Le midi, je m’arrête une heure et demie. C’est bien, parce qu’il faut que je me fasse à manger. Et l’après-midi j’ai trente minutes de pause. » Joséphine a hâte de retourner au collège et de retrouver ses copains, même si elle est toujours en contact avec eux grâce au téléphone et à Internet.
 

Pour continuer ses activités, Joséphine a de l’idée

(© Famille Priarollo.)


Avant le confinement, Joséphine faisait de la danse classique. Avec son groupe, elle préparait un spectacle pour le mois de mai. « Avec une copine de la danse, on s’appelle en Facetime. On pose le téléphone un peu loin et on s’entraîne ensemble. On révise les pas. On le fait sans musique, parce qu’on n’en a pas trouvé de bien. » Joséphine espère que son spectacle ne sera pas annulé. S’il est maintenu, elle sera prête !

Camille Laurans