C’est d’la triche
Le Tour de France est une légende, un concentré de héros et d'épisodes extraordinaires. Mais l'ombre du dopage a terni la belle histoire au mépris des règles les plus élémentaires du sport.

Gourde de champagne pour l'un, bidon empli de vermicelles pour l'autre… Dès les premiers Tours de France, les coureurs ont tous leurs ‘ trucs ‘ pour se donner des forces. Mais les produits absorbés sont plus proches des poudres de perlimpinpin que des bâtons de dynamite ! La tendance s'aggrave dans les années 60. Les coureurs n'hésitent plus à prendre des produits dangereux pour accroître leurs performances. Ce sont souvent des médicaments détournés de leur vraie fonction. Tricherie car les performances sont artificielles. Et danger pour l'organisme. En 1967, le coureur anglais Tom Simpson meurt lors d'une étape de montagne…
L'année qui suit la mort de Simpson, le Tour part de Vittel, la capitale de l'eau minérale. Une façon de ‘ laver ‘ ce dramatique épisode du dopage. Mais c'est déjà trop tard. En 1998, dans le coffre du médecin de l'équipe Festina, on découvre 400 produits dopants.
Pour le Tour 2003, 148 analyses d'urine, ainsi que des analyses de sang ‘ surprises ‘, sont programmées pour détecter la trace éventuelle de produits dopants. Mais de nombreux professionnels mettent en doute l'efficacité de ces contrôles. Aussi, même si le Tour de France reste très populaire, son image s'est malheureusement ternie pour longtemps.
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