Peut-être connais-tu les réseaux P2P, des réseaux utilisés pour s’échanger des fichiers (photos, sons, vidéo) ? Ce sont les principaux canaux du piratage : il suffit d’installer un logiciel pour y avoir accès et piocher gratuitement dans des milliers de fichiers. Or, certains de ces fichiers des chansons ou des films réalisés par des internautes qui ont parfaitement le droit de les offrir. Mais d’autres sont les œuvres d’artistes (chanteurs, cinéastes) qui en vivent : ils touchent une part du prix de vente de leurs CD et de leurs DVD quand ils sont vendus légalement en magasin. Mais les échanges sur les réseaux P2P sont gratuits et illégaux.
Les entreprises regroupant de nombreux artistes ont désormais l’intention d’installer des systèmes automatiques de surveillance des réseaux P2P. Il s’agit de programmes informatiques qui détectent les échanges entre internautes. Par exemple, si un internaute propose 50 chansons d’un groupe, il peut être repéré et averti. S’il en propose davantage, il sera davantage surveillé. S’il continue durant une certaine période, il risque alors d’être condamné à payer une grosse amende.
Gare aux fichiers surveillés
La lutte contre le piratage devrait se renforcer d’ici quelques semaines. Des programmes automatiques devraient être mis en place sur Internet sur surveiller les échanges illégaux de fichiers.
