C’est à Hollywood qu’est décidée la création des films à grand spectacle, les superproductions, comme “ Mission Impossible ”, “ Patriot ” ou “ Dinosaur ” qui sort en France à la fin du mois. Les dirigeants des studios tentent d’imaginer les recettes des prochains “ blockbuster ”, les films qui remportent un énorme succès à travers le monde. Actuellement, la mode est au film d’horreur pour les adolescents comme “ Scary Movie ” ou “ Scream ”.
En France, le cinéma américain représente environ les 2/3 des recettes des salles. Dans les autres pays européens, cette part est encore plus grande : plus de 80% par exemple en Grande-Bretagne, en Allemagne ou en Belgique. À l’inverse, la part des films étrangers aux Etats-Unis est extrêmement faible. Cette domination a plusieurs raisons :
Les Américains considèrent les films comme des produits commerciaux et dépensent des sommes énormes en publicité pour inciter les spectateurs du monde entier à les voir.
Les studios font des études très précises pour connaître les goûts du public. Avant leur sortie, les films sont testés auprès d’un petit groupe de spectateurs. Et sont modifiés si certaines scènes ne sont pas appréciées. Et même si le réalisateur du film n’est pas d’accord. Car il n’est pas le propriétaire de son oeuvre mais est considéré comme un employé par les studios.
Les Américains sont quasiment les seuls à réaliser des films d’action à grand spectacle avec des effets spéciaux, un genre qui séduit aussi bien les publics d’Amérique que d’Europe ou d’Asie.
Ils ont inventé le “ star system ”, c’est-à-dire une façon de nous faire rêver avec des stars qui gagnent des millions et vivent dans un luxe inouï. Leurs portraits, comme celui de Leonardo di Caprio ou de Brad Pitt, ornent les murs des chambres du monde entier. Le but de ce “ star system ” est de nous donner envie de voir ces stars… même si leur films sont mauvais.
Mais aujourd’hui, la domination du cinéma américain se heurte à certaines limites. De nombreux films coûtent plus cher qu’ils ne rapportent, notamment à cause des sommes énormes exigées par les stars pour y participer. Après avoir perdu beaucoup d’argent, certains studios ont alors été mis en vente. C’est le cas de l’un des plus célèbres d’entre-eux, Universal, racheté par Vivendi, une entreprise… française.