Le bonheur de l’école
A Hambantota, au Sud-Est du Sri Lanka, les « jeunes ambassadeurs » du projet « Des écoles pour revivre » ont découvert comment fonctionnaient les écoles.

Au Sri Lanka, avant le tsunami, 97% des enfants allaient à l'école, c'est le plus important taux de scolarisation des pays d'Asie du Sud. Bien sûr, les différences les plus visibles concernent l'uniforme que portent tous le enfants. En général les filles ont une robe blanche et de longues nattes lorsqu'elles pratiquent les religions bouddhique, hindoue ou chrétienne, mais lorsqu'elles sont musulmanes, elles coiffent leurs cheveux d'un voile. Tous les garçons mettent une chemise blanche avec une cravate, les plus jeunes portent un short bleu et les plus grands un pantalon blanc. Les enfants vont à l'école le matin jusque vers 14 heures, ensuite ils sont libres de leur temps.
Alice : « à quel âge vont-ils à l'école ? »
Le directeur de l'école : « à partir de 6 ans et jusqu'à 17 ans. Ils passent alors un examen qui leur permet d'entrer à l'université. »
Mais peu d'enfants y ont accès, environ 2%, car celle-ci est rare et chère. L'éducation est une telle priorité que certains enfants de 10 ans tentent parfois de se suicider. En effet, à cet âge là un examen très important est programmé et si on le réussit, l'Etat donne de l'argent à la famille pour aider à la scolarisation de l'enfant. De plus, s'il réussit brillamment l'enfant peut espérer aller dans les meilleures écoles.
Dans l'école que les « jeunes ambassadeurs » ont visité à Hambantota, au Sud-Est du pays, « 990 élèves sont scolarisés, 125 ont disparu lors du tsunami, ainsi que 5 enseignants et le directeur de l'école », explique M. Hameed, responsable de l'Unicef pour ce département. « De plus, ajoute-t-il, l'école était complètement démolie. Les enfants étaient éclatés dans différents camps car ils avaient perdu leur maison, parfois un membre de leur famille et tous leurs repères. Aujourd'hui une partie de l'école est reconstruite. D'autres bâtiments doivent être ajoutés». Des associations en France comme l'Unicef ou Solidarité laïque aident des associations locales à réaliser de nouveaux bâtiments, comme dans cette école, et mènent de nombreuses actions en direction des enfants car, explique le directeur de l'école, « l'intérêt pour le enfants d'aller à l'école c'est bien sûr de recevoir une bonne éducation, mais aussi c'est une manière de soigner leurs peurs et leur faire oublier le tsunami. »
Retrouve aussi les articles suivants :
Des écoles pour revivre
Combien y a-t-il eu de morts (Marc, 8 ans)
Le Sri Lanka est-il un pays riche ou pauvre ? (Clara, 11 ans et demi)
Journal d'un voyage pas comme les autres
Peut-on réparer les dégâts sous la mer ? (Samy, 7 ans et demi)
Paroles de jeunes ambassadeurs
L'imprévu du voyage'