Les disques trop chers aux États-Unis
Aux États-Unis, les 5 plus grandes maisons de disques du monde sont accusées de s'être entendues pour pouvoir vendre leur disques plus chers.

Aujourd'hui, le monde de la musique est dirigé par un tout petit nombre de très grosses entreprises : les maisons de disques. Ce sont elles qui aident les artistes à enregistrer leurs disques, qui les font fabriquer et qui les font distribuer dans les magasins. Les 5 plus riches se nomment Warner, Sony, Universal, BMG et EMI. Et ce sont précisément ces 5 là qui se retrouvent accusées cette semaine par la justice américaine.
Elle leur reproche d'avoir signé des accords avec certains revendeurs de disques pour pouvoir augmenter leurs prix. Par cet accord, les revendeurs s'engagent en effet à ne pas vendre les CD de ces 5 maisons en dessous d'un certain prix. Or, selon la loi américaine, ce genre de pratique est interdit. Car il pénalise les autres revendeurs, mais aussi les gens qui achètent les disques. Il porte donc atteinte aux règles de la concurrence.
Par ailleurs, depuis quelques temps, le commerce du disque est exposé à de nouvelles menaces. Il existe désormais sur Internet des sites qui permettent d'enregistrer gratuitement des CD (lis notre article sur l'affaire Napster). Ce qui commence à inquiéter sérieusement les artistes et les maisons de disques. Car si le public peut se procurer ainsi les enregistrements de ses chanteurs préférés, ils vendront de moins en moins de disques. Mais si les marchands de musique continuent de pratiquer des prix aussi élevés, ils risquent de perdre encore plus d'acheteurs.