Les espions livrent leurs secrets
Un musée de l'espionnage a ouvert ses portes hier à Washington, la capitale des Etats-Unis. Grâce aux gadgets exposés, on apprend que les espions travaillent réellement comme au cinéma.

Les espions ont donc bel et bien existé. Et ils ont encore de beaux jours devant eux. Le musée international de l'espionnage, qui vient d'ouvrir à Washington, dévoile en effet les mystères des espions d'autrefois et d'aujourd'hui. Il ne dit cependant pas tout sur les méthodes actuelles, pour de pas compromettre les secrets des services d'espionnage américains.
Comme dans les films de James Bond, les espions utilisent des gadgets de toutes sortes, pour écouter ou observer les gens à leur insu, pour décoder des messages… ou pour donner la mort de façon discrète. Ainsi, le KGB dissimulait des micro-émetteurs dans le talon des personnes qu'il voulait espionner. Dans les années 1930, les Français faisaient voler des pigeons munis de caméras miniatures. On peut voir aussi dans ce musée le célèbre parapluie bulgare, qui envoyait des flèches empoisonnées.
Aujourd'hui, les méthodes classiques de l'espionnage n'ont pas été abandonnées. Elles sont même plus utiles que jamais. Par exemple, pour infiltrer un réseau terroriste, il est plus efficace de faire appel à un agent déguisé et maquillé, plutôt que d'utiliser des outils informatiques.
KGB : anciens services secrets de la Russie, à l'époque où ce pays, regroupé avec d'autres pays, s'appelait URSS (1917-1990).
En photo, 3 gadgets à découvrir au musée des espions :
Le “Baiser de la mort”, un pistolet miniature caché dans un tube de rouge à lèvre.
Le cipher device , faites tourner, et vous lirez un message secret.
La montre-caméra , pour prendre des photos en faisant semblant de regarder l'heure.