Il y a une trentaine d’années, un jeune coursier de New York (Etats-Unis) s’amuse à signer les murs entre deux livraisons. À l’aide d’un gros feutre ou d’une bombe de peinture, il trace son surnom, Taki 183. Très rapidement, d’autres imitent cet exemple et couvrent les murs et les rames de métro de graffitis. Pour les responsables de New York, il s’agit d’une pollution qui dégrade les bâtiments. Mais le graffiti se développe à toute vitesse dans le monde entier en s’associant au rap. Cette musique, ce graphisme, ainsi que la break-dance, s’unissent pour former ce que l’on appelle aujourd’hui le hip-hop.
Aujourd’hui, les graffitis sont partout… sauf dans les musées. L’expo Graffiti stories retrace leur histoire et tente aussi de les faire reconnaître comme une véritable forme d’art. Les organisateurs expliquent aussi qu’il s’agit d’un art de la rue, ouvert à tous, qui peut se pratiquer partout… même si la loi y est opposée. En France, une personne traçant des graffitis sans autorisation peut être condamnée à payer une amende de plus de 3000 euros.
Expo Graffiti stories au Musée international des arts modestes de Sète jusqu’au 13 janvier 2008.
Site internet : http://www.miam.org