Ma maison s’appelle « liberté »
Une maison qui s'emporte partout ? Certains ont fait le choix de vivre en nomade, pour se sentir chez eux aux 4 coins de la terre…

Une maison sur le dos, comme un escargot… pour pouvoir partir quand on en a envie et se sentir libre. Dans les années 1980, de nombreuses péniches qui transportaient des marchandises sur les canaux ont été mises à la retraite. Des particuliers les ont achetées et les ont transformées en maison : aujourd'hui il y en aurait plus de 1300 en France. À Paris, les stationnements de ces bateaux le long des berges se paient très cher, car ils sont peu nombreux… Mais ceux qui ont choisi de vivre sur l'eau ne profite pas toujours des courants et restent parfois au même emplacement. D'autres personnes ont choisi de vivre sur un voilier et font le tour du monde : c'est le cas de cette famille vivant sur le voilier Banik depuis 25 ans : les enfants de la famille ont grandi sur le bateau, puis l'ont quitté pour suivre leurs études…
À la mer d'autres ont préféré la route. Dans les années 1960 aux Etats-Unis, des gens choisissaient de vivre dans des camions aménagés, pour voir du pays. On a appelé ce phénomène le mouvement hippie. Ces personnes prônaient un idéal d'amour, de non-violence et de liberté. En France aujourd'hui, c'est parfois le travail qui amène des personnes à vivre dans une maison –véhicule : les forains, les gens du cirque ou du spectacle habitent dans des « roulottes modernes », campings-cars et caravanes équipés d' antenne-satellite, de machines à laver et de congélateur…
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