Méfiez-vous des imitations !
La sapinière de Noël, c'est tout un monde. Il y pousse des arbres grands ou petits, avec ou sans odeur, avec aiguilles tombantes ou résistantes, avec vrai ou faux branchage… Petit tour du propriétaire pour ne pas « sapiner » idiot.

Au tout début, c'était le maître des cérémonies. Un arbre souvent très grand et sentant bon la résine. Un roi des forêts à l'autorité si grande qu'il se faisait appeler sapin alors qu'il n'en était pas un. Le sapin de Noël acheté par millions pendant des années n'est en fait qu'un épicéa…
Aujourd'hui, l'épicéa perd sa couronne au profit de son rival, le sapin Nordmann. Lui est un vrai sapin, et vaillant avec ça : il conserve longtemps ses épines alors que l'épicéa se déplume lamentablement dès lors que le chat le frôle d'un peu trop près. La moitié des 5 millions de sapins vendus l'an passé en France était des Nordmann. Cette année, il s'en sera vendu encore plus. Les Français veulent garder leur salon propre. Finis les tapis d'épines, mais adieu la bonne odeur de résine évoquant les montagnes : le Nordmann ne sent rien de rien. En plus, il est deux fois plus cher.
Mais voilà que se profile un sapin plus propre que propre, tout de plastique vêtu, sans odeur, sans épine, sans résine : l'arbre artificiel qui a de plus en plus de fans. Un million déjà vendu cette année. Aux Etats-Unis, 7 sapins sur 10 sont déjà en plastique… Et pourquoi pas un faux Père-Noël tant qu'on y est ?
Demain, une longue, longue, longue histoir