À chaque saison, la terre résonne des chants et des cris amoureux des animaux. Les danses et les offrandes sont souvent utilisées par les animaux pour attirer l’être convoité. Ce qui donne lieu à des parades parfois cocasses, souvent spectaculaires. Dauphins, lions, poissons clowns, oiseaux de toutes sortes, kangourous, singes, crabes ou insectes… tous jouent le jeu de la séduction amoureuse pour s’accoupler et donner la vie. Le film t’invite donc à un voyage aux quatre coins du monde à la rencontre de ces animaux amoureux.
Est-ce si difficile d’approcher ces bêtes sauvages ?
L. C. : Contrairement à ce que l’on croit, beaucoup d’animaux, comme la girafe au Kenya, sont très accessibles. Pas besoin d’être caché pour les filmer. Mais il y en a qui sont plus farouches… Alors, des spécialistes nous ont servi de guides. Ils nous ont emmenés au fin fond de la forêt du Costa Rica, sur LA branche où vit le manakin pipra mentalis.
Les conditions de tournage ne sont donc pas tojours très confortables…
L. C. : Pas vraiment. Pour le grèbe huppé, en Sologne (France), je suis resté douze jours avec de l’eau jusqu’au ventre. Et comme c’était au mois de mars, l’eau n’était pas particulièrement chaude… La caméra était au ras de l’eau : pas question, donc, de bouger !
À lire l’interview complète de Laurent Charbonnier dans Les Clés de l’actualité junior / spécial ciné, n° 587, du 5 au 11 décembre.