Comment avez-vous participé au film ?
J’ai fait un casting pour « Kirikou et la Sorcière », à Dakar et j’ai été retenue. L’histoire me plaisait, elle me parlait. C’est un conte que je connaissais, car ma grand-mère me le racontait. Participer à conserver la mémoire de ce conte africain et me glisser dans la peau de la sorcière était un défi pour moi. Et tout s’est très bien déroulé.
Puis j’ai été recontactée pour enregistrer « Kirikou et les bêtes sauvages », une nouvelle aventure que j’ai accepté avec plaisir.

Comment se passe l’enregistrement de la voix d’un personnage ?
L’enregistrement des voix se fait après la fabrication des dessins. Chaque personnage a son caractère, son tempérament, sa personnalité. Mon travail est de traduire tout cela à travers la voix.
Pour parler comme Karaba, je me suis posé un tas de questions : « Comment pense-t-elle ? Que désire-t-elle ? Dans quelle situation est-elle ? etc… »
Nous sommes tous d’accord, la sorcière est méchante. Mais j’ai essayé de lui trouver des excuses à son comportement, des côtés positifs, cela m’a permis de mieux entrer dans sa peau.

Que pensez-vous du résultat final ?
Je suis étonnée par l’énergie qu’il y a dans ce film. J’admire toutes ces belles couleurs, ces beaux paysages, la composition musicale magnifique. Je suis fascinée par la fraîcheur du dessin, la qualité de l’image. A mon avis, ces personnages ne sont pas que des dessins, ils ont une âme. Et je suis certaine que Kirikou nous réserve encore beaucoup de surprises…

Dakar : capitale du Sénégal, en Afrique.

Les Clés de l’actualité Junior n°496 te propose un dossier complet sur la confection du film, avec les dessins préparatoires et des explications détaillées sur la fabrication de « Kirikou et les bêtes sauvages ».

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