Sur les traces du temple perdu
En Grande-Bretagne, des archéologues ont découvert les traces d'un temple ancien, autrefois riche de 1400 obélisques. Il aurait été construit il y a 4700 ans, mais aujourd'hui il n'en subsiste presque rien.
Il existe en Grande-Bretagne un lieu célèbre appelé Stonehenge. Il est composé d'un ensemble de blocs de pierres, des menhirs, organisés en cercles, et devait être utilisé il y a 3000 ou 4000 ans pour des pratiques religieuses. Jusqu'à présent, Stonehenge était considéré comme le plus grand site archéologique de ce genre. Mais voilà que récemment, des chercheurs en ont découvert un autre, à quelque 150km de là, qui serait encore plus grand et encore plus vieux : le temple d'Hindwell.
Bien sûr, il n'en reste plus que quelques traces, sinon il ne serait pas resté inconnu jusqu'à aujourd'hui. Mais les archéologues croient savoir qu'autrefois ce temple était 30 fois plus étendu que Stonehenge. D'après les fouilles, il rassemblait en effet 1400 obélisques hauts de 7,5m et taillés dans du bois de chêne. Ces obélisques étaient alignés sur 2,5km pour former une palissade qui, vue d'en haut, dessinait une sorte d'oeuf. Et entre chaque obélisque, il est probable que des planches interdisaient l'accès au temple, où seuls les prêtres étaient admis.
Car, comme Stonehenge, Hindwell avait certainement une fonction religieuse. Mais quelles étaient les croyances de ces hommes ? Pratiquaient-ils la magie ? Qui adoraient-ils ? Etait-ce la Lune ? Le Soleil ? Cela restera un mystère. Ce lieu sacré a probablement été détruit par les Romains après leur arrivée en Grande-Bretagne, il y a 2000 ans. Ils voulaient ainsi élimer des croyances différentes des leurs. Et le temple d'Hindwell a ainsi disparu en emportant avec lui son secret.
Obélisque : colonne à 4 faces se terminant le plus souvent par une petite pointe.