Tous à…l’eau !
On a d'abord mis un pied dans l'eau, et puis deux, et puis le nombril. On s'est ensuite essayé au pédalo avant de s'attaquer au ski nautique … Plonge avec nous dans le dernier épisode des belles histoires de l'été consacrées à la mer.

Tout a un début. Celui du bain de mer remonte au 19e siècle. Mais pas question alors de plonger ou de s'éclabousser en riant. Ne s'y hasardent que les malades et leurs médecins. Bains de pieds pour aider à la circulation du sang, bains d'algues, de sable ou encore de lames au cours duquel le malade expose ses fesses au choc des vagues. L'eau de mer a des vertus que les docteurs ne cessent de vanter. Mais la mer, elle, continue de faire peur. On la dit peuplée de monstres terrifiants, on la sait capable d'humeurs incontrôlées.
Au début du 20e siècle, pourtant, le plaisir de barboter gagne du terrain. Mais la plupart de ceux qui osent se mouiller ne savent pas nager. Alors, ils s'immergent jusqu'à la taille, pas au-delà, et se tiennent solidement à un cordage attaché à des pieux.
Le baigneur ne devient nageur qu'après la 1re Guerre mondiale, et plus encore après la 2nd Guerre, à la fin des années 40. On ne se contente d'ailleurs plus de nager. En 1935 apparaît l'hydrocycle, l'ancêtre du pédalo, puis le ski nautique qui est alors une simple planche tirée par un bateau à moteur. Les bouées gonflables et les chambres à air servent de radeaux improvisés avant l'arrivée du scooter des mers en 1950 et, surtout, du surf en 1956.
50 ans plus tard, 6 français sur 10 affirment être tenté par un sport nautique. Mais la baignade est de loin le loisir le plus pratiqué. Alors, bon plouf !
Les autres belles histoires de l'été consacrées à la mer :
– Sur la plage,
– Sable vivant, sable mouvant
– Un sous-marin à Paris,
– Le maillot joue la star.