À la fin des années 1950, une bande de treize joyeux copains, âgés de 25 à 25 ans, commence à faire fureur dans Paris. L’un d’eux, César, compresse des carcasses de voitures. Un autre, Christo, empaquette tout ce qu’il trouve. Spoerri, un troisième, emprisonne les restes d’un repas tandis qu’Arman accumule des cadrans de montres… Chacun de ces artistes a son style propre, mais tous ont une chose en commun : le monde qui les entoure est la matière première de leurs œuvres. Les objets et les images qui peuplent le quotidien est à la base de leurs créations. Or, à l’époque, dans les années 1960, le monde change vite et beaucoup : la pub occupe de plus en plus de place, les voitures se multiplient, les grands magasins remplacent les petits commerces… C’est l’essor des gadgets et… du gaspillage.
Christo, Spoerri, Arman et les autres ne veulent plus, comme leurs aînés, réaliser des œuvres abstraites. Le monde change. Ils veulent être les témoins d’une nouvelle réalité. Ainsi naît le groupe des Nouveaux réalistes. C’est la première fois depuis 20 ans qu’un musée rend hommage à ces artistes dont seuls quatre sont encore vivants.
Exposition jusqu’au 2 juillet au musée du Grand Palais à Paris.
Voyage chez les nouveaux réalistes
Une exposition, présentée à Paris, rend hommage à un groupe d’artistes très originaux : les Nouveaux réalistes.