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C'est parti pour les soldes d'hiver. Jusqu'au 17 février, tu pourras trouver au rabais le pull ou le jeu dont tu rêves depuis des mois. Mais attention cette année à la ronde des étiquettes : chaque article en comptera au moins trois pour indiquer les prix en francs et en euros.
Deux fois par an, en janvier et en juillet, les commerçants vendent leurs articles à prix réduits. Ils écoulent ainsi les produits invendus pour faire place aux nouvelles collections. Les responsables des boutiques sont libres de ne brader que certains articles. La loi les oblige juste à afficher ce qui est soldé et ce qui ne l'est pas. Ainsi les marchandises soldées sont généralement ornées de deux étiquettes indiquant l'ancien et le nouveau prix. Mais avec le passage à l'euro, l'affichage sera triple cette année : l'ancien prix figurant à la fois en francs et en euro. Et le nouveau prix figurant en euro. La plupart des commerçants ont même décidé d'adjoindre une 4e étiquette indiquant le prix soldé en francs. Cette 4e étiquette n'est pas du luxe. Car certains consommateurs pourraient se laisser abuser. Un pantalon vendu 500 francs et soldé 50 euros ne voit pas son prix divisé par 10… ni même par 2 !
Un conseil, donc, munis-toi de ton convertisseur euro. Mais rassure-toi, l'État veille sur tes sous : alors que du temps du franc, une centaine d'agents étaient envoyés dans les boutiques, ils seront 200 à traquer les abus de ces premières soldes en euros.