10 jours après avoir été élu le 6 mai, Nicolas Sarkozy prenait ses fonctions de président de la République, c’était mercredi dernier. 11 jours après il nommait son Premier ministre, François Fillon, c’était jeudi dernier. Et 12 jours après, hier, on connaissait son nouveau gouvernement. Le président de la République avait préparé de longue date sa victoire, il savait déjà quelles personnalités politiques il souhaitait voir travailler avec lui et il voulait que son gouvernement mette rapidement en action ses projets.
Comme il l’avait indiqué son gouvernement ne compte que 15 ministres et pour la première fois, en France, il compte autant d’hommes (8) que de femmes (7).
Beaucoup de ministres sont très proches de lui comme Brice Hortefeux, ministre de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du co-développement (un nouveau ministère très contesté par les personnes qui ne partagent pas les idées du parti de Nicolas Sarkozy) ou Rachida Dati, ministre de la justice.
D’autres ministres ont une grande expérience de la vie politique et faisaient déjà partie des différents gouvernements de l’ancien président Jacques Chirac ou étaient très proches de lui , comme Michèle Alliot-Marie, ministre de l’intérieur, de l’Outre-mer et des collectivités territoriales ou Christine Albanel, ministre de la culture.
D’autres ministres appartenaient à d’autres partis politiques que celui de Nicolas Sarkozy ou défendaient des idées différentes des siennes comme Hervé Morin, ministre de la défense, proche de François Bayrou (qui dirige un parti politique situé au centre) ou comme Martin Hirsch qui n’est pas ministre mais Haut commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté et qui dirigeait le mouvement Emmaüs fondé par l’abbé Pierre.