Aider les bègues à reprendre confiance
La journée nationale des bègues a lieu aujourd'hui. Elle est destinée à mieux faire connaître ce handicap et à présenter les techniques capables de le surmonter. En France, 600 000 personnes sont concernées par le bégaiement.

Chaque jour, ils subissent les moqueries ou les silences interrogateurs de leurs interlocuteurs. Mais tous leurs efforts n'y font rien : ils butent sur un son, ne peuvent commencer une phrase, bloquent au milieu d'une autre et s'acharnent. Ils sont ainsi 600 000 bègues à vivre ainsi avec la peur de parler. Et parmi eux, il y a 3 fois plus d'hommes que de femmes.
Les causes du bégaiement sont diverses. Pour la moitié des malades, le bégaiement est lié à un problème survenu lors de l'apprentissage du langage. Certains commencent aussi à bégayer à la suite d'un choc, d'une frayeur, d'un gros chagrin comme le décès d'un parent. La plupart des bègues vivent leur handicap dans la douleur. Souvent ils se referment sur eux-mêmes. Certains deviennent nerveux, parfois violents.
Pour aider ces personnes, il existe aujourd'hui près de 300 méthodes de soins. L'association de plusieurs techniques est souvent efficace. Le bègue passe ainsi entre les mains de plusieurs spécialistes : pour réapprendre à parler, pour apprendre à respirer et à se relaxer et pour retrouver confiance en soi en mettant un peu d'ordre dans sa tête.