Aider les victimes des essais nucléaires
Pendant plus de 30 ans, la France a organisé des essais nucléaires dans le Sahara et en Polynésie. Les radiations émises lors des explosions auraient causé de graves maladies aux participants de ces essais. Pour la 1re fois, la justice a décidé d'enquêter sur cette affaire.

Pour améliorer ses armes, l'armée française a organisé plus de 210 essais nucléaires dans le désert du Sahara et sur des îlots de la Polynésie française. Les 3/4 de ces essais ont été souterrains mais une cinquantaine se sont déroulés en plein air. Or, lors des explosions de ces bombes, un rayonnement radioactif est émis sur des dizaines de kilomètres. À haute dose, ce rayonnement invisible peut entraîner des maladies très graves comme le cancer.
Des scientifiques et des militaires présents lors des essais nucléaires ont ainsi été touchés et sont devenus gravement malades. Depuis plusieurs années, ils demandent à l'État français de reconnaître ses fautes et de leur verser de l'argent. Jusqu'à maintenant, l'État et l'armée avait ignoré ces demandes. Mais la justice s'est enfin décidée à enquêter pour évaluer le nombre de personnes touchées par les radiations des essais nucléaires.
Depuis 1996, la France ne procède plus à de tels essais, comme la très grande majorité des pays. Elle dispose de programmes informatiques capables de simuler la puissance et les effets des explosions atomiques.