AZF, un an après
Le 21 septembre 2001, l'explosion de l'usine chimique AZF de Toulouse causait la mort de 30 personnes. Un an après, les mesures annoncées pour empêcher de nouvelles catastrophes industrielles semblent oubliées…

Un an après, des appartements endommagés par l'explosion n'ont toujours pas été réparés. Au total, 27000 logements ont été touchés dont 11000 complètement détruits. En revanche, sur les 100 écoles abîmées, 98 ont rouvert leurs portes pour cette rentrée. Une part importante des 9000 blessés souffre toujours. Une enquête récente montre que la consommation de médicaments anti-stress a fortement augmenté dans la région toulousaine : un an après, des centaines de personnes restent choquées par ce drame.
Dans les jours suivants la catastrophe, le gouvernement avait lancé un grand débat sur les risques industriels, notamment pour limiter le nombre d'usines à risques dans les villes. Il avait également annoncé une augmentation du nombre des inspecteurs chargés de contrôler la sécurité dans ces usines. Mais cette mesure a été annulée par le nouveau gouvernement. Et le débat sur les risques industriels ne semble avoir débouché que sur de vagues promesses.
À Toulouse, une partie importante des activités des usines chimiques a été interdite. Mais cette décision ne satisfait personne : ni les employés de ces usines qui ont perdu leur emploi, ni les Toulousains qui, dans leur grande majorité, veulent l'interdiction totale de ces usines dangereuses.
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