Chercheurs en colère
Aujourd'hui, les scientifiques français estiment que la recherche est menacée. Ils reprochent au gouvernement de réduire les sommes d'argent qui leur sont destinées.

Physiciens, biologistes, électroniciens… toute l'année, dans leurs laboratoires, les chercheurs essayent de faire progresser le savoir scientifique. Ils se livrent à des expériences, s'échangent des connaissances ou bien les transmettent aux étudiants de l'université, qui essaieront de les enrichir à leur tour. Les résultats de leurs recherches sont souvent appliqués dans notre vie quotidienne : les performances de nos ordinateurs, l'efficacité des médicaments, la sécurité dans les avions… tout cela découle du travail des scientifiques.
Mais aujourd'hui, les scientifiques se plaignent de ne plus pouvoir travailler dans des conditions correctes, à cause notamment du manque d'argent. En France, l'argent qui sert à faire fonctionner les laboratoires et à payer les chercheurs provient pour moitié de l'Etat et pour moitié des entreprises. Or, les chercheurs qui dépendent de l'Etat accusent le gouvernement de réduire les sommes d'argent nécessaires à leurs recherches, et de vouloir abandonner une partie de cette mission aux entreprises. Ils lui reprochent aussi d'embaucher moins de chercheurs qu'avant.
4200 d'entre eux ont donc signé une pétition, où ils demandent le versement des sommes qui leur ont été promises. Ils menacent même de démissionner pour aller travailler à l'étranger. C'est le cas de Claude Allègre, un scientifique qui fut ministre de l'éducation.