Depuis les années quatre-vingt, certains agriculteurs, soucieux de la qualité des produits et de l’environnement, ont choisi de pratiquer une agriculture dite « biologique » ou « bio ». Ils travaillent donc sur de petites superficies, sans engrais chimiques ni pesticides, et élèvent les animaux au grand air. Même si, depuis 1995, le nombre de producteurs a été multiplié par trois et le nombre d’hectares cultivés par cinq, l’agriculture bio française ne représente que 2 % des surfaces agricoles et 2 % des agriculteurs.
Or, peu à peu, les produits de l’agriculture biologique se sont installés dans les habitudes des Français : une personne sur cinq en achète au moins une fois par mois. Le principal frein au bio ? Il est plus cher que les produits non bio.
Ces premières Assises nationales de l’agriculture biologique ont pour but d’inciter plus d’agriculteurs à se tourner vers le bio. Ce sera d’ailleurs l’un des plans d’action du Grenelle de l’environnement. Objectif annoncé par le ministère de l’Agriculture : multiplier par dix le nombre de surfaces cultivées en bio d’ici à 2020.