Pour que l’eau salée n’ait jamais le goût des larmes
Le Salon nautique, qui se tient jusqu'à dimanche, à Paris présente de nombreux bateaux et plusieurs disciplines attachées à la mer. Pour la Société des sauveteurs en mer (SNSM), c'est aussi l'occasion de se faire connaître.
« Pour que l'eau salée n'ait jamais le goût des larmes ». C'est la devise des 3500 sauveteurs en mer qui, par tous les temps, tous les jours de l'année, volent au secours des marins en détresse. Tous sont bénévoles. Cela signifie qu'ils ne reçoivent pas d'argent en retour. Beaucoup sont d'anciens marins ou d'anciens pêcheurs. Tous connaissent la mer comme leur poche mais ils sont formés aux techniques d'interventions d'urgence. Un quart d'heure après que l'alerte ait été donnée, ils sont ainsi capables d'appareiller à bord de canots ou de vedettes, parfois même de jet-skis.
Depuis la création de leur association, la Société nationale de sauvetage en mer, les sauveteurs allient le sérieux et la précision au don de soi et à la disponibilité. Ils disposent de 231 stations de sauvetage réparties sur tout le littoral français. L'an passé, ils sont effectués 4921 interventions de sauvetage. Ils sont venus au secours de 3046 bateaux et de 541 véliplanchistes. Ils ont secouru 9037 personnes et sauvés 563 personnes d'une mort certaine.
Plus de la moitié de l'argent dont dispose la SNCM provient de dons.
Appareiller : se dit d'un bateau qui quitte le port.