Des cités sans âme
Cette semaine, lesclesjunior.com évoque quelques unes des raisons qui incitent certains jeunes à se révolter et à commettre des violences

Certaines banlieues sont « criminogènes » estiment les spécialistes : leur organisation est si mal pensée, leur état est si délabré et leur ambiance est si déprimante que certains de leurs habitants sont encouragés à réagir par la violence. Bâtis dans les années 1950 et 1960, ces quartiers sont composés d'immenses barres d'immeubles sans jardins, sans parcs, sans magasins, sans cinémas. Il y a donc très peu d'animation et de nombreux habitants préfèrent s'enfermer chez eux plutôt que de tenter d'organiser des repas de quartiers ou des fêtes avec leurs voisins.
Ces cités sont souvent mal entretenues. Par désœuvrement ou par défi, certains habitants cassent des vitrines ou dessinent des tags sur les murs qui sont rarement réparés ou nettoyés. Certaines barres d'immeubles ont récemment été détruites pour être remplacées par des logements plus agréables. Mais il en reste encore beaucoup.'