Des escargots pour mesurer la pollution des sols
Des chercheurs français ont découvert que les escargots pouvaient servir d'indicateur de pollution des sols. Plus efficace que le ver de terre utilisé jusqu'à présent, il peut renseigner non seulement sur la pollution de la terre mais aussi de l'air.

Les escargots, on les connaît surtout pour les déguster assaisonnés de beurre et de persil. Désormais ces petits animaux pourraient avoir une autre utilité et servir de détecteurs de pollution des sols. En effet, deux jeunes scientifiques français ont démontré que l'escargot ‘ Helix aspersa ‘ plus connu sous le nom de ‘ petit gris ‘ était bien plus efficace que le ver de terre utilisé jusqu'ici pour la détection des polluants des sols. Car l'escargot est non seulement herbivore, donc renseigne sur la qualité de la terre et des plantes, mais il possède aussi des poumons. Ainsi, en respirant, il absorbe les pollutions atmosphériques et permet donc de mesurer la pollution de l'air.
De plus, la particularité des escargots, bien connue des biologistes consiste à pouvoir accumuler de grandes quantités de polluants dans leur organisme sans que cela leur soit nuisible. Ainsi, au contact d'échantillons de sols pollués par des métaux comme le zinc ou le plomb, la croissance des escargots diminuent de 50 % mais ils n'en meurent pas pour autant, tandis qu'une quantité moins importante de métaux polluants serait fatale à l'homme. Car, le ‘ petit gris ‘ possède une protéine qui diminue la toxicité des métaux. Mais cela ne doit pas inquiéter les mangeurs d'escargots. Il faudrait en manger des dizaines par jour ramassés sur des sols très pollués pour qu'il y ait un risque dans l'assiette !