Des violences policières impunies
L'association Amnesty International milite pour les droits de l'homme. Dans un rapport récent, cette association dénonce les abus de la police française. Des abus qui ne seraient, en général, pas sanctionnés.

En avril 2000, Riad Hamlaoui est abattu dans sa voiture par un policier. Le jeune homme n'était pas armé. Mais le policier, pour expliquer son geste, assure s'être senti menacé. Il a été condamné à trois ans de prison avec sursis. Cela signifie qu'il ne subira cette peine que plus tard, s'il se rend de nouveau coupable d'un tel acte.
Dans son rapport, Amnesty International énonce trente cas semblables à celui de Riad Hamlaoui, s'étant produits entre 1991 et 2005. À chaque fois, les policiers feraient un usage excessif de la force. Parfois ils tuent. Mais ils ne seraient jamais sanctionnés à la hauteur de leurs actes.
Amnesty International remarque que toutes les victimes sont étrangères ou d'apparence étrangère. La plupart sont originaires du Maghreb ou d'Afrique.
L'association fait une série de propositions pour arrêter ce non-respect des droits de l'homme. Elle demande, notamment, la création d'un organisme chargé d'enquêter sur les bavures policières, c'est-à-dire les fautes commises par les policiers durant leur temps de travail