Pourquoi on en parle ?

Parce que le Salon du Bourget se tient jusqu’au 23 juin. Si tu te trouves à Paris et que tu aimes les avions, profite des journées portes ouvertes demain, samedi et dimanche.

L’actu du jour :

As-tu déjà entendu parler des drones ? Ces engins sans pilote sont déjà largement utilisés par les militaires. Survolant les lieux de conflits, au Mali ou en Syrie, par exemple, les drones mènent des actions de surveillance ou de combats. Leur principal atout ? Ils sont télécommandés depuis le sol : pas de pilote, donc aucun risque de perte humaine.

Ne connaît ni la faim ni la fatigue

L’absence de pilote a d’autres avantages. Le drone est plus petit et léger qu’un avion (quelques kilos parfois) et, donc, plus discret. Il est aussi moins coûteux à fabriquer et à faire voler. Enfin, il a les atouts d’un robot : il ne connaît ni la fatigue ni la faim et peut ainsi effectuer des missions de plusieurs dizaines d’heures non-stop.

Drone à tout faire

Pour toutes ces raisons, ces « faux-bourdons » (traduction du mot « drone » en anglais) intéressent désormais le secteur civil (c’est-à-dire non militaire). Ils sont très utiles aux pompiers pour la surveillance des forêts, notamment dans les Landes. Les agriculteurs, propriétaires de grands domaines, y recourent aussi pour mesurer avec précision des anomalies dans les champs, par exemple en cas d’attaque d’insectes nuisibles. Mêmes les journalistes s’y intéressent : les drones leur permettraient de prendre des photos sur des terrains de reportage inaccessibles à l’homme.

Tous sous surveillance ?

Tu peux alors comprendre pourquoi le drone civil est à l’honneur au Bourget cette année. Les Américains estiment déjà que d’ici à 5 ans, 7 000 petits drones civils sillonneront leur ciel. Mais il y a un risque : que nous soyons tous placés sous très étroite surveillance. En effet, un drone peut détecter une brique de lait à plus de 18 000 mètres d’altitude !

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