Du vent et des déchets pour notre électricité
Selon un accord européen, 21 % de notre électricité devrait être produite, d'ici 2010, par des énergies renouvelables comme celle issue de la force du vent. Mais un rapport indique que nous sommes loin du compte…

La force du vent, du courant des rivières ou des mers, la chaleur et la lumière du soleil, ou encore les gaz dégagés par la fermentation de déchets végétaux ou animaux sont autant d'énergies qui peuvent être transformées en électricité. On les appelle énergies renouvelables. Car, au contraire du pétrole ou du charbon, dont la Terre ne contient qu'une quantité limitée, ces énergies sont constamment disponibles et renouvelées. De plus, elles ne dégagent pas ou peu de gaz nocifs pour l'environnement. C'est pourquoi les pays de l'Union européenne ont décidé de les développer. Ainsi la France, qui en 1997 produisait 15 % de son électricité grâce aux énergies renouvelables, doit en produire 21 % d'ici 2010. Or, une étude de l'Institut français de l'environnement (Ifen), affirme qu'il nous sera impossible d'atteindre cet objectif dans les conditions actuelles. En particulier parce que nous continuons à consommer toujours plus d'électricité. Pourtant, l'Ifen affirme que notre pays possède tous les atouts pour parvenir à ce taux de 21 %. Et que si nous réussissons à consommer moins et à développer l'énergie éolienne (qui utilise le vent) et les biogaz (qui utilise les gaz issus des déchets), cet objectif pourrait être atteint.
Lis notre article à paraître dans le n° 295 des Clés de l'actualité junior