En France, la pauvreté ne recule pas
Le Secours catholique est une association aidant les personnes en difficulté. En 2001, elle a accueilli 1,6 million de personnes. En étudiant leur cas, elle a brossé un portrait de la pauvreté en France.

Les personnes qui font appel au Secours catholique sont souvent des hommes seuls (27 %), ou des femmes élevant toutes seules leurs enfants (25 %). Et presque la moitié des enfants reçus par le Secours catholique vivent avec un seul de leurs parents.
Depuis quelques années, le visage de la pauvreté change. En effet, des gens qui travaillent ne sont plus à l'abri de la pauvreté : soit les salaires sont trop bas, soit les emplois ne durent pas, soit ce sont de petits ‘ boulots ‘ à droite à gauche ne rapportant pas assez d'argent.
En revanche, il y a toujours beaucoup de personnes sans emploi. En effet, 42 % des personnes accueillies par le Secours catholique, vivent uniquement des aides de l'État et ne travaillent pas. D'autres personnes pour diverses raisons ne bénéficient d'aucune aide. Pour elles, la situation est très grave : elles se logent alors dans des caravanes, des cabanes, ou même dans la rue.
Ces personnes vont au Secours catholique souvent à la suite de gros problèmes dans leur vie : un décès dans leur famille, un divorce ou une séparation, une maladie, la perte d'un travail. D'autres parts, le nombre d'étrangers en difficulté en France fait aussi augmenter les chiffres de la pauvreté. Ces personnes, pour obtenir des papiers français doivent attendre un certain temps pendant lequel elles ne sont pas autorisées à travailler. Elles n'ont alors plus aucune ressource.