Faciliter les adoptions
Adopter un enfant reste une longue et coûteuse épreuve en France. C'est pourquoi le gouvernement souhaite en simplifier la procédure.

25000 couples attendent aujourd'hui d'adopter un enfant. Ils doivent d'abord obtenir l'agrément, c'est-à-dire le droit de devenir des parents adoptifs. Ils doivent ensuite s'informer sur les possibilités d'adoption. Enfin, ils doivent… attendre le coup de téléphone ou la lettre les informant qu'un enfant les attend. Cette attente peut durer de longs mois, souvent plus d'une année.
Certains parents adoptent en France. Mais les enfants français adoptables sont rares : moins de 3000. Un grand nombre d'entre eux sont handicapés ou déjà âgés. Aussi, les couples préfèrent miser sur les pays étrangers, comme Haïti (Amérique du sud), la Chine ou la Russie où patientent des dizaines de milliers d'orphelins.
Mais l'adoption à l'étranger reste une épreuve. Il faut découvrir un pays lointain, une langue inconnue, remplir des quantités de formulaires, souvent payer fort cher les intermédiaires qui proposent leurs services.
Le gouvernement envisage donc plusieurs mesures pour aider les parents dans leur démarche. Ces derniers seront mieux informés et davantage épaulés pour constituer un dossier. Ils pourront aussi disposer d'un guide-interpète en cas de déplacement à l'étranger.
Le gouvernement veut aussi limiter à 9 mois maximum le délai d'attente pour l'agrément. Enfin, les parents recevront une somme d'argent pour les aider à compenser les frais qu'entraîne l'adoption d'un enfant.
En France, 5000 enfants sont adoptés
chaque année en France. 8 sur 10 viennent de l'étr