Les riches au secours des pauvres : c’est ainsi que peut se définir l’aide au développement. Concrètement, cela signifie que des États riches, comme les Etats-Unis, la France ou l’Allemagne, reversent aux pays pauvres une partie de leurs richesses. Cet argent doit, par exemple, financer la construction de puits, d’hôpitaux, d’écoles…
Personne ne remet en cause cette solidarité internationale car nous appartenons tous à la même Terre. Et aucun État riche ne peut rester indifférent au sort d’hommes et de femmes vivant dans le plus grand dénuement (1 milliard 300 millions d’êtres humains vivent avec moins de 5 francs par jour…).
Pourtant, depuis quelques années, alors même que les pays riches sont de plus en riches…, ils sont aussi de plus en plus avares. Les Etats-Unis, pays le plus riche de la planète, porte le bonnet d’âne : en 1998, sur 100 francs qu’il avait en sa possession, le pays a consacré moins de 1 centime aux pays pauvres ! Même la France, pays des droits de l’homme qui a été le premier à accorder une vraie place à l’aide humanitaire, est montrée du doigt. Sur 100 francs en sa possession, notre pays ne reverse, en effet, qu’un peu plus de 3 centimes aux pays pauvres. Soit 34 milliards de francs, ce qui est peu en proportion de sa richesse.
Selon une enquête qui vient de paraître (*), près de 6 Français sur 10 jugent ce montant insuffisant. Et pour la moitié d’entre eux, il est urgent que le Gouvernement se montre plus généreux. Ce qui tombe bien : celui-ci s’était engagé, il y a quelques mois, à revoir à la hausse le montant de son aide aux pays pauvres…
(*) Sondage BVA réalisé pour le Comité catholique contre la faim et pour le développement.
Pour en savoir plus sur ce sujet, tu peux aussi consulter le site de l’Unicef.