Il s’en va et… il revient !
Le Clemenceau n'ira finalement pas en Inde pour y être détruit. Sous la pression des associations de défense de l'environnement, l'ancien porte-avions français fait demi-tour et revient en France.

Depuis des mois, des associations de défense de l'environnement se battent pour que le Clemenceau n'aille pas en Inde. Elles affirment en effet que le porte-avions contient au moins 1000 tonnes de matières dangereuses, et non 45 tonnes comme l'affirme le gouvernement français. Le Clemenceau représenterait donc une menace pour l'environnement et la santé des ouvriers indiens qui récupéreront le bâtiment.
Sous la pression des associations, l'IndeY avait préféré remettre à plus tard sa décision d'accueillir le « Clem ».
Hier, les choses se sont précipitées : voyant l'affaire s'envenimer, le président de la République a ordonné le retour du porte-avions en France. Le prix de ce voyage aller-retour inutile se compte en millions d'euros. C'est aussi un très mauvais coup de pub pour le président Jacques Chirac qui prétend être sensible à la protection de l'environnement et un défenseur des pays pauvres. Aux yeux du monde, La France est le pays qui a voulu se débarrasser d'un navire pollué dans l'un des pays les plus pauvres de la planète. Pour les associations de défense de l'environnement, c'est une grande victoire.
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