Ils préparent l’après-guerre
Comme toutes les guerres se déroulant en ville, les combats à Bagdad sont très meurtriers. Les bombardements américains visent les casernes et les aéroports militaires, les palais présidentiels et les ministères. Ces bâtiments sont dans des quartiers habités par des familles qui se trouvent donc bien malgré elles en première ligne. Les hôpitaux de la capitale sont de plus en plus débordés par l'arrivée de nouveaux blessés.
Hier, le président américain George W Bush a rencontré Tony Blair, le chef du gouvernement britannique. Ces dirigeants ont affirmé que l'Onu jouerait un rôle important dans la reconstruction de l'Irak. Cette organisation regroupant la plupart des pays avait été mise à l'écart par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne depuis le début de la guerre. Car la majorité de ses membres semblaient, sous la direction de la France, s'opposer à une attaque de l'Irak.
L'Onu n'interviendrait d'abord que pour organiser l'aide humanitaire (distribution de nourriture, de médicaments…). Mais le contrôle du territoire et de ses 24 millions d'habitants sera organisé par les armées américaines et britanniques qui vont sans doute rester en Irak plusieurs mois après la fin de la guerre. En attendant l'organisation d'élections pour désigner des dirigeants irakiens.
Lis nos dossiers spéciaux dans les numéros 378 et 379 (sortie jeudi 10 avril 2003) des Clés de l'actualité junior
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