Des records de précipitations

(© V. Hache / AFP).

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Samedi soir, entre 19 h 00 et 22 h 00, des pluies et des orages très violents se sont abattus sur les Alpes-Maritimes. Il est tombé en deux heures autant de pluie qu’en un mois et demi ! Plusieurs villes ont vu leurs rues se transformer en véritables torrents. Le match de football de Ligue 1 qui opposait Nice à Nantes a dû être interrompu.
 

Une région sinistrée

(© B. Horvat / AFP).

(© B. Horvat / AFP).


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le lendemain matin, les habitants de Mandelieu-la-Napoule, près de Cannes, découvrent l’ampleur des dégâts. Une vingtaine de personnes ont trouvé la mort. Les dégâts matériels sont impressionnants : voitures emportées par la puissance de l’eau, parkings inondés et électricité coupée jusqu’à hier, lundi.

Une zone très urbanisée

(© B. Horvat / AFP).

(© B. Horvat / AFP).


 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Tout le week-end, les hélicoptères de la Sécurité civile ont survolé les Alpes-Maritimes, à la recherche de personnes disparues. Cette région entre Cannes et Nice, est, en effet, très peuplée : c’est une zone, particulièrement bétonnée, avec de nombreux bâtiments, routes, autoroutes, etc. L’eau, ne pouvant pas être absorbée dans le sol, elle ruisselle dans les rues, et finit par se répandre dans les parkings, les sous-sols, etc.

Impossible à prévoir ?

(© Météo France)

(© Météo France)


Météo-France actualise deux fois par jour sa carte de vigilance météo. Samedi matin, les météorologues ont diffusé la carte ci-dessus. Six départements du Sud, dont les Alpes-Maritimes, étaient bien en vigilance orange. Cette couleur indique qu’un phénomène dangereux (ici, des orages) est prévu et qu’il est déconseillé de se déplacer.
Le niveau rouge, lui, annonce un phénomène météorologique d’une intensité rare. Les autorités alertent alors les populations, qui doivent respecter des consignes strictes comme évacuer leur maison par exemple. Les secours sont prêts à intervenir à tout moment. En 15 ans, le niveau rouge n’a été déclenché qu’une vingtaine de fois.
Or les pluies de samedi ont été d’une intensité rare et étaient concentrées sur une zone de 30 kilomètres seulement. Les météorologues ne peuvent pas techniquement localiser un phénomène d’une telle ampleur de manière aussi précise. Les pluies ont augmenté trop vite par rapport aux prévisions météorologiques. C’est pourquoi le niveau de vigilance rouge n’a pu être déclenché.