De nombreuses associations écologiques étaient sceptiques : elles craignaient que le Grenelle de l’environnement ne serait qu’un spectacle pour montrer au public que le gouvernement s’intéressait à l’écologie. Aujourd’hui, beaucoup sont rassurées. Le président Sarkozy a accepté la plupart de leurs demandes comme la construction de lignes de train supplémentaire (pour limiter les voyages en voiture très polluants) ou la suspension de la culture des OGM. Le prix Nobel de la paix, Al Gore, a même souhaité l’organisation d’un « Grenelle mondial », faisant ainsi de la France un modèle à suivre.
Reste maintenant à transformer ces intentions en lois et… à trouver l’argent. Par exemple, l’isolation des maisons (pour qu’elles gaspillent moins de chauffage) devrait coûter plusieurs dizaines de milliards. Qui va payer ? Les propriétaires ? L’État ? Au début de l’année prochaine doit être votée une grande loi reprenant les propositions du Grenelle de l’environnement. C’est là que l’on verra si le gouvernement tient toutes ses promesses.