Tu t’imagines qu’au soleil, c’est la belle vie ? Perdu ! En ce moment, la colère gronde en Guadeloupe, l’un des départements français d’Outremer. Depuis le 20 janvier, l’île est paralysée par un mouvement de grève sans précédent.
Manifestations en pagaille, pénurie d’essence dans les stations services, magasins et écoles fermés, aéroport ou hôtels occupés… tout fonctionne au ralenti.
À l’origine du mouvement, un collectif, le LPK, collectif contre l’exploitation outrancière. Il réunit une cinquantaine d’associations, de syndicats, de partis politiques, d’autorités locales et préfectorales, et les partenaires sociaux. Leurs revendications ? La vie est trop chère dans l’île. Ils réclament notamment que le montant des loyers soit gelé, c’est-à-dire qu’il n’augmente plus, et une baisse des prix des produits de première nécessité (pain…). Ils souhaitent également que les salaires soient augmentés de 200 euros.
Yves Jégo, le secrétaire d’État chargé de l’Outremer, est allé sur l’île pour tenter d’améliorer la situation. Mais, jusqu’à ce jour il n’y est pas parvenu. Depuis le début du conflit, les négociations entre l’État et le collectif n’arrivent pas à avancer. En attendant, magasins, écoles et supermarchés sont presque tous fermés. Les touristes annulent leur voyage en masse.

La Réunion, un autre département d’Outremer menace également de se mettre en grève si le gouvernement ne fait rien pour améliorer la situatio;