Il y a une quarantaine d’années, la mer d’Aral, était le 4e plus grand lac au monde, à la frontière entre les anciennes républiques soviétiques du Kazakhstan et d’Ouzbékistan (Asie centrale). Mais, le cours d’un fleuve se jetant dedans est détourné pour irriguer des plantations de coton. Entre 1960 et 2004, elle rétrécie de plus de moitié, entraînant une brusque hausse de sa quantité en sel entraînant la mort tous les poissons. C’est l’une des plus graves catastrophes écologiques du monde. En 2005, la mer d’Aral est sur le point de s’assécher complètement jusqu’à disparaître quand la construction d’un barrage stoppe le désastre. Le niveau de l’eau remonte peu à peu, la qualité de l’eau s’améliore et les poissons reviennent. 17 des 30 espèces initiales peuplent à nouveau ce grand lac. Les pêcheurs qui ramenaient des filets vident depuis des décennies, ont augmenté leurs prises à environ 2 000 tonnes l’an dernier contre à peine 52 tonnes en 2004.

Céline Bousquet